Pantin
Magasins généraux
21 juin → 20 oct. 2019
Ven 18h-00h. Samedi 14h-00h. Dim 14h-18h. Fermé du lun au jeu.
Avez-vous déjà pensé à l’amour du futur, celui que certains imaginent connecté, ultra-sensoriel, en réalité virtuelle et pourquoi pas en réalité augmentée ? On pense de suite à la série « Black Mirror » et ses projections futuristes qui font froid dans le dos. Les Magasins généraux franchissent le pas et anticipent les devenirs possibles de la vie amoureuse et sexuelle en lien avec les nouvelles technologies, les avancées scientifiques, l’évolution des pratiques, des mœurs et des idées. Avec « Future of Love #2 », ils nous entraînent dans une vision prospective sur l’amour et la sexualité en invitant une quarantaine d’artistes internationaux, reconnus ou émergents, qui ont fait de l’amour leur thème de prédilection. Entre dystopie, sensualité, fantasme et espoir, l’exposition se compose de huit chapitres, qui explorent autant de futurs potentiels. Partant du rôle des algorithmes dans la rencontre, ils abordent tour à tour la dématérialisation, la marchandisation et la robotisation des relations amoureuses et charnelles, la synthétisation du sentiment amoureux et de l'attirance physique par la science, ainsi que la fluidité de l’amour et de la sexualité libérés des cadres moraux et sociaux dominants. Le parcours de l’exposition interroge ainsi ces pratiques d’un nouveau genre, qui mènent vers une redéfinition de la nature même de l’amour, du désir et de la jouissance dans les années à venir. Il s’affranchit enfin des considérations humaines, pour s’ouvrir sur les formes qu’incarne l’amour dans la nature et sur le pouvoir infini de cette énergie poétique, créatrice, métaphysique et universelle. Pensée comme un voyage sensoriel, l’exposition prend la forme d’un labyrinthe déployé sur 1000 m2. Il est rythmé par des couloirs, des salles, des alcôves et des environnements immersifs, qui accueillent les œuvres présentées – dessins, peintures, sculptures, photographies, vidéos, installations multimédia et performances – parmi lesquelles figurent dix projets de jeunes artistes coproduits par les Magasins généraux.