Vous aimez le dessin ? Découvrir un jeune artiste qui maitrise parfaitement cette technique, ça vous tente ? Alors foncez à la galerie 22,48m2 pour y faire la rencontre d'une oeuvre singulière et prolifique. De l’invention d’architectures à l’inspiration de paysages en vues aériennes, Géraud Soulhiol propose dans ses dessins la création d’un nouveau monde. Le terme d’Arcadie, titre donné à l’exposition qui lui est consacré aujourd’hui à la galerie 22,48 m², évoque l’étrange, le suspendu, l’inconnu. Et pour cause : il renvoie à une utopie, celle créée par le dessinateur. Avec quatre séries, une variété de représentations et des petits formats, c’est un jeu de la perception qui se met en place devant nos yeux. Chaque dessin, en petit format, impressionne par sa minutie et le sens du détail. On s’approche, attirés par la forme, on s’étonne que ce qui est dessiné n’existe pas, alors que certains motifs poussent à interpréter ce que l’on voit. Le cercle peint sur le verre qui recouvre le dessin dans Mirages agit comme une lentille grossissante ; les grues du triptyque Mouvement n°1 se différencient à peine ; les références aux cathédrales ou aux pyramides précolombiennes sont convoquées et, pourtant, c’est une géographie particulière qui naît sous nos yeux. Géraud Soulhiol trouble notre perception, prêt à nous plonger dans ses mondes imagés et imaginaires.