Paris
Institut du monde arabe
11 sept. → 24 nov. 2019
Du mardi au dimanche de 10h à 18h. Samedi et dimanche jusqu'à 19h. Fermé lundi.
Une nouvelle génération de photographes libanais à découvrir à l’IMA. Un parcours dense, sensible et révélateur d’un pays en pleine régénération. Créateurs reconnus ou encore peu montrés en France, les artistes participent d’une effervescence artistique qui transparaît au fil du parcours. Dans le cadre de la 3e édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain, l’IMA met la scène libanaise à l’honneur avec des oeuvres photographiques pour la plupart réalisées au cours de la dernière décennie. Exilés, « étrangers » de passage ou nouveaux résidents : c'est une diversité de motifs et d’approches qui est à découvrir. Les années de guerre civile au Liban (1975-1990) ont profondément marqué les photographes. Le besoin d’entretenir la mémoire d’un patrimoine architectural perdu, de montrer les stigmates du conflit, semblait au cœur de leurs préoccupations artistiques. Certains travaux actuels en conservent la mémoire ; mais une nouvelle génération s’en détache et aborde des thématiques inédites. Une diversité de motifs et d’approches, un dialogue des sensibilités nourrit l’esprit de l’exposition. Les œuvres exposées ont pour l'essentiel été réalisées au cours des années 2010. Articulée en deux temps, l’exposition montre dans une première séquence, à caractère documentaire, la prise avec la réalité géographique, urbaine et sociale, l’histoire, le devoir de mémoire, le mélange des communautés, l’exil. La seconde, échappant aux contraintes du réalisme, réunit des artistes qui nous entraînent dans d’autres paysages, rêvés ou inventés, exprimant la quête d’un ailleurs, le désir d’évasion. Les travaux réunis abordent le registre de la fiction, cultivent l’imaginaire, développant des formes telles que le photomontage ou le collage numérique.