Paris
Galerie Christophe Gaillard
25 janv. → 22 févr. 2020
Du mar au ven de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h. Sam de 12h à 19h. Fermé lun et dim.
Masaki Nakayama. Le nom de cet artiste japonais ne vous dit probablement rien. Et pourtant c’est l’une des figures majeures de la photographie conceptuelle japonaise des années 70. On est d’accord. Le sujet est un peu pointu. Pourtant son oeuvre que vous pouvez découvrir à la galerie Christophe Gaillard est extrêmement accessible, voire même pleine d’humour. On vous explique. Si le corps est nécessairement le départ de tout dans l’art, ne serait-ce que par l’acte même de création, il devient aussi objet, sujet et échelle dans le travail de Masaki Nakayama. Dès les années 70, l’artiste prend son corps comme échelle décisive et outil premier de ses dispositifs. Il associe dans ses installations l’action de celui-ci, son enregistrement par la photographie ou le dessin et leur confrontation à l’objet. Ainsi, la photographie s’insère ainsi toujours dans un objet, quelque chose qui la dépasse et l’englobe, créant un dialogue. Le corps de l’espace réel et le corps de l’espace photographique deviennent des réalités superposées, dans un espace à plusieurs couches. Ainsi, Nakayama interroge la matérialité de la réalité photographique, poussant le questionnement contemporain, et produit une réponse propre à lui-même.