Mythes, légendes urbaines, récits sacrés et autres rituels… Tant d'histoires allégoriques et fabuleuses qui inspirent les artistes depuis la nuit des temps. La galerie LJ présente quatre jeunes artistes contemporains aux pratiques différentes, mais aux sources d’inspiration communes : les mythes antiques ! À l’instar de ses prédécesseurs gréco-romains, Léo Caillard travaille la pierre. Seulement, il modifie les sujets traités dans la pratique antique : soit il les détourne en déformant des personnages mythiques ; soit il sculpte des figures contemporaines, tout droit sorties de la société actuelle. C’est un travail très contemporain ancré dans le passé : le Louvre lui a donné à ses ateliers de moulage, ce qui lui permet de travailler sur de véritables reproductions officielles des œuvres du musée ! Lise Stoufflet travaille plutôt la peinture et le dessin. Elle nous fait rentrer dans un univers inconnu aux images pourtant familières, puisque ce sont généralement des scènes quotidiennes. Sentiment étrange ! Nous sommes perdus entre le rêve et la réalité... Justin Liam O’Brien est un peintre queer. Il mène une réflexion picturale sur sa vie et sur la condition des personnes queers. Il construit son œuvre autour du récit de son expérience personnelle incarnée par des personnages anonymes et androgynes. Tout le monde peut se reconnaître dans le travail du peintre new-yorkais, tout comme dans les mythes antiques ! Quant à Oda Sønderland, elle est fascinée par les animés japonais et les mangas. Peut-être que cela n’a rien à voir avec le monde antique ? En réalité, cela lui permet de réfléchir en tant qu’adulte à sa relation avec un monde fantastique et ses angoisses personnelles. Un peu comme les mythes finalement, car ils ont la capacité à susciter une réflexion et une émotion en étant dans le merveilleux et fantastique. Les peintures à l’aquarelle de l’artiste norvégienne flottent dans une inquiétante étrangeté, entre rêve et réalité.