Paris
Galerie Jérôme Poggi
8 déc. → 15 janv. 2021
Du mardi au samedi de 11h à 19h. Fermé lundi et dimanche.
Nikita Kadan est généralement critique dans sa pratique, allant de la peinture au dessin en passant par des collages ou encore des installations. Il fait une lecture critique du passé soviétique et réfléchit à la condition de la personne post-soviétique et sa place, notamment en Ukraine. Ici, cela passe par une longue réflexion autour du mythe d'Attis. Divinité d’origine phrygienne, Attis est en proie à de nombreuses mutations de désir et de formes. Nikita Kadan questionne la métamorphose et le mélange des genres en croisant dessins, photographies et sculptures. Le spectateur est confronté à des images dérangeantes qui peuvent être violentes, alliant mythes anciens et récits modernes. La métamorphose est essentielle dans le travail de l’artiste ukainien : son approche personnelle et politique nous donne à voir l’image d’un monde absurde et contradictoire dans lequel nous vivons malheureusment... Ces œuvres multiples créent l'image d’un être fictif, tiraillé par la violence de ce monde : guerres, conflits humains, douleur singulière… Serait-ce un héros des temps modernes ? Une chose est sûre, la métamorphose est son seul recours face à cette agressivité permanente.