Paris
Galerie Jeanne Bucher Jaeger
7 sept. → 2 nov. 2021
Du mardi au samedi de 10h à 19h. Fermé dimanche et lundi.
L’artiste américain a fortement été touché par la pandémie mondiale, tant dans l’impact sur son pays que dans ses relations intimes. Généralement, ses sculptures sont vivaces et jonchées de couleurs. Mais pour sa dernière série, l’artiste a souhaité apporter de la lumière là où l’ombre s’est installée. Les évènements récents n’ont fait que renforcer ce besoin de blanc et de pureté, comme un retour à l’essentiel, une simplicité partagée pour mieux renaitre de ces cendres. Les œuvres ont pour matériau principal la lumière, et par essence, l’ombre. Le titre de l’exposition, Yielding Place, reprend celui de l'œuvre qui est au cœur de ce solo show. Une branche fine dépourvue de feuilles tenue par une entité de plomb donne à la sculpture un aspect de jeune pousse fraîchement sortie de terre. La forme de l’arbre, pour la première fois convoquée dans l'œuvre de Paul Wallach, incite au renouvellement. D’ailleurs, cet ensemble apparaît à la fois comme le souvenir du monde d’avant et comme la force de tout effacer pour mieux recommencer. S’il s’agit de la pièce maîtresse de l’exposition, la forme pyramidale de Yielding Place amène l'œil vers les autres compositions, tout aussi fraîches et lumineuses : les tons blancs sur blancs de Plus Lointain s’effacent sur le mur de la galerie, lui aussi blanc ; N’a de fin s’élance du sol au plafond à l’aide d’un fil d’acier tenus par deux structures en acier ; quant à Mirror Mirror, comme son nom l’indique, est un miroir soutenu par une strucuture en bois qui reflète la lumière sur le mur. Des œuvres originales pour Paul Wallach qui, d’ordinaire, utilise principalement le bois et d’autres matériaux organiques pour exprimer la vulnérabilité de l'existence.