Pour sa nouvelle exposition, Quentin Garel propose une vision amusante et caricaturale d’animaux sauvages. Sans les tourner pour autant au ridicule, c’est une façon de détendre l’atmosphère qui règne depuis près d’un an. On en a besoin ! L’artiste nous a habitués à produire des formats beaucoup plus grands. Rappelez vous de son exposition "Le Magicien d’Os" au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris en 2016 : une exposition quasiment invisible puisque ces douze sculptures étaient mélangées aux animaux empaillés ! Une référence évidente à l’art statuaire animalier classique. Pas étonnant quand on connaît l’artiste : son travail s’inspire de l’anatomie animale, des squelettes ou encore des vestiges archéologiques et forment des sculptures à première vue tout droit venues d’un monde ancien. Comme si elles étaient de vraies archives scientifiques ! Le réalisme de ces sculptures est vite rattrapé par un détournement des formes, quasi humoristique. Réel vestige animal ou création contemporaine ? Nous sommes perdus ! Pour Masquarade, Quentin Garel innove. Ce sont de petites sculptures plus intimistes qui sont dévoilées. Ces pièces uniques et inédites représentent un fennec, un ours, un grand singe de Bornéo, un poisson télescope ainsi que des tentacules de poulpes, entre autres. En bronze ou en bois, les compositions sont accompagnées de dessins au fusain de taille moyenne. En attendant d’aller faire un tour au Museum d’Histoire Naturelle, rendez-vous à la galerie LJ !