Paris
Galerie DIX9
7 mars → 27 juin 2020
Du mar au ven de 14h à 19h. Sam de 11h à 19h. Fermé lun et dim.
Comment définit-on le temps ? Comment l’appréhende-t-on ? Quelle est sa nature ? De ce vaste sujet physique et métaphysique, les questionnements n’ont cessé de nourrir les pratiques artistiques. Nous fabriquons le temps et ne nous rendons compte que rarement de son élasticité. Ce sujet, des artistes rassemblés par la galerie Dix9 s’en sont emparé et montrent que les lectures du temps varient. Leyla Cardenas dans son souci de matérialiser le temps avec des installations vidéos ou Paula de Solminihac dans son observation des cycles des éléments reprennent la lecture verticale des archéologues, à travers des stratifications matérielles. A l’inverse, Vincent Lemaire choisit la lecture horizontale des historiens et déroule les temps de portraits familiaux, là où Katia Kameli superpose les manuscrits d’une même littérature. Dans une série photographique sur l’inondation de la région des Trois Gorges, Yang Yi joue avec la subjectivité du temps qui, souvent, devient historique. De là, Anila Rubiku s’interroge sur la mémoire et sur le rôle de l’art comme retourneur de temps. Les peintures de Karine Hoffman, elles, forment un archipel d’images où les limites du temps se brouillent. Chacune de leur pratique nous ramène à notre propre conscience et conscientisation du temps.