Paris
Centre Wallonie-Bruxelles
16 oct. → 20 déc. 2020
Du lundi au vendredi de 10h à 19h. Samedi et dimanche de 11h à 19h.
La programmation du Centre de Wallonie-Bruxelles est toujours d'une grande qualité. Pour son exposition d'automne, l'institution a invité huit artistes plasticien.ne.s - sur proposition curatoriale de Michel François à produire des œuvres originales témoignant de leur vision du corps, physique et social, souvent fragile et instable. L’exposition agrège des bas-reliefs, des sculptures, installations, vidéos, photos et performances. Les œuvres témoignent chacune à leur façon d’une certaine incommodité du corps : non séducteur, fantomatique, aveugle, emberlificoté, trafiqué… Le parcours de l'exposition démarre dans la rue. L'artiste Ria Paquée s’incruste dans la façade, puis dès l’entrée du Centre, Selçuk Mutlu accueille, telle une interface poétique, plastique et conceptuelle, les visiteurs. Puis le visiteur tombe sur les bas-reliefs et potiches en céramique représentant des personnages grotesques de Carlotta Bailly- Borg, ou encore les bas-reliefs encore en mousse synthétique sanglée, de Gaillard & Claude. La sculpture est aussi présente sous la forme des hauts-reliefs en bronze de Douglas Eynon qui dévoilent des autoportraits bruts, saississants, par des non-voyants. Avec des personnages réels, fictifs ou fantomatiques, les oeuvres de Sarah Caillard, ou de Charlotte vanter Borght explorent le visible et l'invisible au sens "qui ne se voit pas mais qui est bien là ou a été là. Dans la cour du centre, les photographies de camions de transport vides de Charlotte vanter Borght suggèrent que des personnes migrantes ont pu y être transportées clandestinement. C'est aussi l'approche menée par Olivier Stévenart avec sa copie conforme d’un outil d’exploitation des corps ouvriers.
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